🐄 Vaches abattues pour tuberculose en Europe : un scandale sanitaire et un terrain fertile pour la fraude ?

Un triste constat : chaque année, des milliers de vaches sont abattues en Europe—notamment en France—suite à la détection de la tuberculose bovine. Si l’opération vise à préserver la santé publique, des pratiques opaques relancent la méfiance envers l’industrie agroalimentaire.

sauvonsnousvaches24@gmail.com

🔬 La tuberculose bovine : un fléau encore présent

La tuberculose bovine est une zoonose surveillée de près. En France, le pays est officiellement reconnu “indemne” de tuberculose, mais le problème persiste : environ 0,05 % des exploitations françaises détectent chaque année des foyers de la maladie, ce qui représente environ 100 élevages concernés.

Dans les zones les plus touchées (Côte‑d’Or, Sud‑Ouest, Corse, Normandie), des épisodes de réémergence ont été constatés, menaçant ce statut protecteur.

⚠️ Abattage massif et recyclage de viande “contaminée”

Lorsqu’un troupeau est jugé infecté, toutes les vaches peuvent être abattues, même si seules quelques-unes sont réellement malades, faute de diagnostics totalement fiables.

Selon Le Canard Enchaîné et UFC‑Que Choisir, chaque année près de 8 000 bovins sont abattus pour cause de tuberculose et environ 3 000 tonnes de viande de ces animaux entrent, légalement, dans la chaîne alimentaire, notamment via l’industrie du haché, sans étiquetage distinctif.

💶 Mafia de la viande : qui profite ?

Les enquêtes dévoilent une pratique préoccupante : les négociants et industriels achètent ces carcasses au prix le plus bas (1,5 €/kg au lieu de 3,5 €/kg), en utilisant les indemnisations versées aux éleveurs pour rabattre les coûts, puis vendent la viande au prix fort sans transparence.

Selon UFC‑Que Choisir, Bigard (propriétaire de Charal) serait particulièrement impliqué dans ce modèle, achetant de la viande “souffreteuse” à prix réduit pour le haché industriel.

📉 Un risque sanitaire légal mais contesté

Les autorités sanitaires affirment que seul l’organe concerné est éliminé, rendant la viande globalement saine, et qu’aucun cas de transmission humaine par consommation n’a été enregistré depuis des décennies. Cela étant, la confiance du consommateur est sérieusement ébranlée.

🔍 Fraude organisée ?

Ce mix d’abattage massif, de pratiques cachées et de profits illicites pousse à s'interroger sur l’existence d’une structure mafieuse opérant dans l’ombre de la filière viande. Entre syndicats puissants, manœuvres financières et trafic au sein des circuits industriels, les signaux d’alerte sont nombreux.

Des scandales similaires, comme celui de la viande de cheval en 2013, ont révélé que des réseaux opaques peuvent contourner les contrôles européens pour tromper les consommateurs.

✅ Comment réagir ?

• Questionnez votre boucher pour savoir d’où vient la viande, si elle est locale, rassurée par une traçabilité transparente.

• Favorisez les circuits courts, labels bio ou fermiers, moins susceptibles de recourir à des pratiques douteuses.

• Soutenez les initiatives citoyennes et les projets d’agriculture durable qui valorisent la transparence et la santé.

• Demandez une meilleure étiquetage, pour que tout consommateur puisse savoir si la viande provient d’animaux classés “à risque”.

En conclusion

Si l’abattage des vaches tuberculeuses peut être justifié en termes de santé publique, la revente de ces carcasses sans transparence soulève un vrai scandale moral et sanitaire.

Il est essentiel de promouvoir une agroécologie éthique, de réclamer des contrôles renforcés et de favoriser une alimentation réellement durable.

👉 Chez Stenz In LLC, nous encourageons les investissements citoyens dans des filières agricoles responsables, garantissant une alimentation saine, respectueuse des animaux, de l’environnement et de notre santé collective. Notre lien sur telegram t.me/stenzinllc